La mise à jour du protocole sanitaire
Les points suivants sont à souligner :
1. Le télétravail est généralisé pour les activités qui le permettent.
« Dans les circonstances exceptionnelles actuelles, liées à la menace de l’épidémie, il doit être la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent. Dans ce cadre, le temps de travail effectué en télétravail est porté à 100% pour les salariés qui peuvent effectuer l’ensemble de leurs tâches à distance.
Dans les autres cas, l’organisation du travail doit permettre de réduire les déplacements domicile-travail et d’aménager le temps de présence en entreprise pour l’exécution des tâches qui ne peuvent être réalisées en télétravail, et pour réduire les interactions sociales. ».
Pour les salariés en télétravail à 100 %, un retour au bureau est possible un jour par semaine seulement, s’ils le demandent et avec l’accord de leur employeur.
« Pour les activités qui ne peuvent être réalisées en télétravail, l’employeur organise systématiquement un lissage des horaires de départ et d’arrivée du salarié afin de limiter l’affluence aux heures de pointe. (…) ».
Il est rappelé la nécessité d’organiser une gestion des flux tenant compte des arrivées et départ des salariés mais aussi, des clients, fournisseurs et prestataires, en prévoyant l’instauration de plans de circulation de nature à évitant les regroupements de personnes.
2. La tenue des réunions doit avoir lieu à distance, par audio et visio-conférences de préférence, la réunion dite « en présentiel » est à éviter.
3. L’incitation à l’utilisation de l’application « TousAntiCovid ».
L’employeur doit informer le salarié de cette application « TousAntiCovid » et de l’intérêt de son activation pendant les horaires de travail.
« L’objectif est de limiter le risque d’affluence, de croisement (flux de personnes) et de concentration (densité) des personnels et des clients afin de faciliter le respect de la distanciation physique. »
4. Points de vigilance :
– utilisation de vestiaires assurant une distanciation physique suffisante (1 mètre dans le protocole, mais selon nous au regard du risque aérosol une distance de 2 mètres est préférable) ;
– suspension des moments de convivialité dans le cadre professionnel ;
– aération régulière des lieux de travail et d’accueil.
5. La protection des personnes à risque de forme grave de Covid.
Les « personnes vulnérables » identifiées aux termes du Décret n°2020-1365 du 10 novembre 2020 comme étant à risque de formes graves de Covid-19 sont les suivantes :
– les personnes âgées de 65 ans et plus ;
– les personnes ayant des antécédents cardiovasculaires, ayant un diabète non équilibré, en obésité (IMC>30), atteintes d’une immunodépression congénitale ou acquise, celles atteintes d’une maladie complexe (motoneurone, myasthénie, sclérose en plaque, maladie de Parkinson etc.) ou d’une maladie rare ;
– les femmes au troisième trimestre de leur grossesse.
Pour ces salariés l’entreprise doit :
- organiser leur télétravail ;
- si le télétravail n’est pas envisageable, elle devra, mettre en place des mesures de protection renforcées :
– bureau individuel ou limitation du risque (ex : écran de protection, aménagement des horaires, aération, contrôle du taux de CO2 etc.) ;
– vigilance particulière quant au respect des gestes barrière et port d’un masque de type chirurgical ; selon nous port de masque de type FFP2 et distanciation de 2 mètres minimum ;
– absence, ou à défaut limitation du partage du poste de travail et nettoyage et désinfection de ce dernier au moins en début et en fin de poste ;
– mode de déplacement domicile/travail favorisant le respect des gestes barrières, pouvant notamment s’appuyer sur une adaptation des horaires d’arrivée et de départ ;
– mise à disposition de masques de type chirurgical y compris pour les transports et selon nous d’un masque de type FFP2.